Tout savoir sur l'éco-prêt à taux zéro en 2025
Accessible à tous les propriétaires, l’éco-prêt à taux zéro permet de bénéficier d’une aide pour réaliser des travaux de rénovation énergétique. Antargaz vous explique les différentes modifications qui sont intervenues en 2025, et en quoi elles sont positives.
Qu'est-ce que l'éco-prêt à taux zéro ?
L’éco-prêt à taux zéro, appelé aussi éco-PTZ, est une aide de l’État accessible sous certaines conditions pour réaliser certains travaux chez soi.
Qui peut profiter de l'éco-PTZ ?
L'éco-prêt à taux zéro est destiné :
aux propriétaires, occupants ou bailleurs ;
aux copropriétaires ;
aux sociétés civiles non soumises à l’impôt sur les sociétés.
Éco-prêt à taux zéro : quel montant espérer ?
Le montant maximal de l’éco-prêt à taux zéro ne peut excéder les 50 000 euros par logement, pour des travaux améliorant la « performance énergétique globale minimale ».
Les bénéficiaires peuvent ainsi obtenir un prêt :
jusqu'à 10 000 euros pour un assainissement non collectif ;
jusqu'à 15 000 euros pour réaliser une seule action parmi les sept éligibles, sauf en cas de remplacement des fenêtres (plafond de 7 000 euros) ;
jusqu'à 25 000 euros pour réaliser deux actions parmi les sept possibles ;
jusqu'à 30 000 euros pour réaliser trois actions parmi les sept éligibles ;
jusqu’à 50 000 euros pour un gain énergétique d’au moins 35 % dans l’optique de sortir du statut de « passoire énergétique », et pour les ménages ayant déjà bénéficié de MaPrimeRénov' (rénovation d'ampleur ou par geste).
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Éco-PTZ 2025 : quels sont les changements ?
Chaque année, plusieurs ajustements sont susceptibles d'être apportés au dispositif de l’éco-PTZ. 2025 ne fait pas exception et plusieurs changements positifs ont eu lieu.
Éco-PTZ : les changements effectifs au 1er avril 2025
Le prêt à taux zéro apporte son lot de nouveautés, à la suite du décret du 29 mars 2025 publié au Journal officiel. La plus importante concerne les logements éligibles au levier. À partir du 1er avril 2025, tous les logements neufs — appartements ou maisons — peuvent bénéficier de l’éco-PTZ, partout en France (y compris dans les zones moins tendues). Finis, les critères de zonage et de type de bâtiment. L’éco-prêt à taux zéro devient plus accessible pour les primo-accédants jusqu’à au moins fin 2027.
Éco-prêt à taux zéro : ce qui change à partir du 1er juillet 2025
L’éco-PTZ s’aligne sur MaPrimeRénov’ pour favoriser la cohérence entre les deux aides. Le prêt sans intérêt devra désormais respecter les mêmes critères techniques que MaPrimeRénov’, notamment pour l’isolation thermique ou l’installation de chauffages renouvelables.
Autre évolution de taille : pour les rénovations globales, un audit énergétique préalable devient obligatoire. Le plafond du prêt reste fixé à 50 000 €, sur 20 ans maximum.
Quelles sont les conditions pour bénéficier du prêt à taux zéro ?
Le prêt à taux zéro est accordé sous condition de ressources. De plus, son obtention est conditionnée par le recours à des professionnels reconnus garants de l’environnement (RGE) pour la réalisation des travaux. L’ensemble des artisans RGE sont d’ailleurs listés sur le site de France Rénov’.
De plus, le logement doit remplir certains critères pour être éligible à l’éco-prêt à taux zéro :
l’habitation doit avoir été construite depuis plus de deux ans à la date de début des travaux ;
les bailleurs doivent s’engager à louer le logement en question comme résidence principale.
Quels sont les travaux concernés par l'éco-PTZ ?
Les travaux qui ouvrent droit à l’éco-prêt à taux zéro doivent :
soit appartenir aux catégories listées ci-dessous ;
soit permettre d’atteindre une « performance énergétique globale ».
Les catégories de travaux concernées par l’éco-prêt à taux zéro sont les suivantes :
isolation de la totalité de la toiture ;
isolation d’au moins la moitié de la surface des murs extérieurs ;
remplacement d’au moins la moitié des fenêtres et portes-fenêtres extérieures ;
installation ou remplacement de systèmes de chauffage (associés le cas échéant à des systèmes de ventilation performants) ou de production d’eau chaude sanitaire performants ;
installation d’un système de chauffage utilisant une source d’énergie renouvelable ;
installation d’équipements de production d’eau chaude sanitaire utilisant une source d’énergie renouvelable.
Il existe également des travaux complémentaires qui peuvent être pris en compte pour calculer le montant du prêt. Notez que si vous souhaitez réaliser de nouveaux travaux de rénovation dans le même logement, vous pouvez bénéficier d'un éco-prêt à taux zéro complémentaire. Celui-ci doit être souscrit dans les cinq ans suivant l’obtention du précédent éco-prêt.
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Comment bénéficier de l'éco-prêt à taux zéro ?
Pour demander un éco-prêt à taux zéro, vous devez contacter un professionnel RGE et définir les travaux à réaliser. Vous pourrez ensuite :
remplir avec lui un formulaire type « emprunteur » ;
vous adresser à un établissement de crédit (ayant conclu une convention avec l’État) avec votre formulaire complété et tous les devis.
À partir de l’émission de l’offre de prêt, vous disposez de trois ans pour réaliser ces travaux. Au terme des travaux, vous devrez transmettre à l’établissement de crédit les factures acquittées, afin de justifier de la bonne réalisation de ceux-ci.
Bon à savoir :
Pour connaître les conditions d’accès à l’éco-prêt à taux zéro, contactez votre centre des impôts ou consultez le site France Rénov’.